Né aux États-Unis au début des années 20, le travail intérimaire ne connaît pas de définition légale. Les notions de « travail temporaire » et de « travail intérimaire » sont très souvent utilisées de manière identique.
Mais quel que soit le pays, le travail temporaire s’articule autour d’une relation triangulaire entre une agence d’intérim, un travailleur et une entreprise utilisatrice.
Dans la Grande Région, le cadre juridique lié au travail temporaire de chaque État et le droit communautaire se télescopent régulièrement, qu’il s’agisse de la coordination des régimes de sécurité sociale lorsque le travailleur intérimaire a le statut social de travailleur frontalier, ou qu’il s’agisse de détachement par l’entreprise de travail temporaire du travailleur auprès d’une entreprise située sur le territoire d’un autre État membre.
En principe, vous ne pouvez pas rompre votre contrat avant que ne soit arrivé le terme mentionné dans le contrat de mission.
Si vous décidez de le rompre, votre entreprise de travail temporaire est en droit de vous réclamer des dommages et intérêts correspondant au préjudice qu’elle aura réellement subi du fait de votre rupture anticipée. En tout état de cause, le montant des dommages et intérêts ne pourra pas être supérieur à la rémunération correspondant à la durée du délai de préavis que vous auriez été amené à observer si votre contrat avait été conclu sans terme.