La directive européenne 2005/36/CE du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles  a pour objectif principal de coordonner le système de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles. Cette directive s’applique à tout Etat membre qui fait partie de l’Union européenne (UE) ou de l’Espace Economique Européen (EEE) (UE + Norvège, Islande, Liechtenstein), ainsi qu’à la Suisse. Afin de répondre aux changements considérables intervenus dans les systèmes éducatifs et de formation des Etats membres, la directive 2005/36/CE a été modifiée en profondeur par la directive 2013/55/UE du 20 novembre 2013.

Différents types

Mise à jour : 17/08/2021

Il existe différents types de reconnaissance professionnelle en Europe :

Le système de reconnaissance automatique

Le système de reconnaissance automatique (ou sectorielle) existe pour un nombre limité de professions réglementées, qui concernent surtout le domaine médical et paramédical. Il est fondé sur l’harmonisation des conditions minimales de formations.

7 métiers sont concernés :
infirmières,
sage femmes,
médecins (généralistes et spécialistes),
dentistes,

pharmaciens,
architectes,
vétérinaires

Le système de reconnaissance général

Pour les professions entrant dans le système de reconnaissance général une comparaison de votre formation avec celle demandée dans le pays d’accueil est effectuée. L’expérience professionnelle est également prise en compte.

Si votre profession n’est pas réglementée dans votre pays, vous ne possédez peut-être pas de diplômes, de certificats, ou la preuve de votre affiliation à une association professionnelle. Vous devrez dans ce cas prouver par d’autres moyens que vous avez exercé cette profession pendant au moins 2 ans au cours des 10 dernières années