Le multilinguisme est inscrit dans la loi au Luxembourg depuis 1984 : le luxembourgeois y est défini comme langue nationale, le français et l’allemand comme langues de la législation.

Les trois langues (français, allemand et luxembourgeois) ont le statut de langues administratives et judiciaires. Elles sont présentes à des degrés différents et se partagent les rôles de langue de travail, de rédaction, de communication.

Pour votre contrat de travail

Le contrat de travail peut être conclu dans toute langue qui est comprise par les deux parties contractantes. Un écrit rédigé dans une langue inconnue ou quasiment inconnue du salarié peut être déclaré nul sur le fondement du vice du consentement (article 1109 Code Civil).

L’importance des langues, pour bon nombre d’emplois au Luxembourg, est de plus en plus significative. Le français est la langue de communication la plus utilisée, suivie de l’anglais, l’allemand et le luxembourgeois. La connaissance d’une langue supplémentaire telle que le néerlandais, l’italien, l’espagnol ou le portugais, pourra être requise ou « constituer un atout ».

Exception faite des métiers à faible qualification (manoeuvres, opérateurs, manutentionnaires), la connaissance de deux, voire trois langues est souvent demandée au Luxembourg, pour les employés ainsi que pour les cadres.

L’alternance des langues est une pratique courante au Luxembourg du fait de son multiculturalisme.

Sur la place bancaire, dans le commerce et l’industrie, l’anglais peut rassembler les différentes nationalités qui travaillent côte à côte, même si depuis plusieurs années déjà les travailleurs frontaliers francophones marquent de leur empreinte le marché du travail luxembourgeois. L’employeur est à la recherche de polyglottes capables de jongler avec différentes langues.