Selon une nouvelle étude de l’Insee, le nombre de frontaliers en provenance du Grand Est a augmenté fortement entre 1999 et 2019, soit presque 40 %. La hausse est très forte à destination du Luxembourg et de la Belgique, et moindre vers la Suisse. On constate en revanche une baisse de 17 % du nombre de frontaliers vers l’Allemagne.
L’étude met en avant le fait que les frontaliers sont toujours plus qualifiés. La proportion des frontaliers hautement qualifiés (par exemple les ingénieurs, cadres, enseignants, médecins) a plus que doublé en vingt ans. Dans ces catégories professionnelles, quatre professions enregistrent une progression particulièrement forte chez les frontaliers à destination du Luxembourg : les cadres des services administratifs, comptables et financiers, les personnels d’études et de recherche, les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie et les ingénieurs informatiques.
Inversement, le nombre d’ouvriers non qualifiés diminue fortement pendant cette période chez les frontaliers vers l’Allemagne (-26 %). Une maîtrise moins répandue de la langue allemande et l’automatisation dans l’industrie allemande peuvent expliquer cette baisse.
Vous retrouverez toutes ces informations sur le travail frontalier dans l’étude de l’Insee du mois d’octobre.
Consultez également notre site internet, ainsi que celui de l’Observatoire interrégional de l’emploi pour en savoir davantage sur les flux frontaliers et les secteurs d’activité des frontaliers.