La période d’indemnisation couvre l’intégralité du congé maternité.
Ce congé maternité se compose :
Du congé pré-natal
Ce congé est d’une durée de 8 semaines avant l’accouchement présumé par votre certificat médical. Ce congé sera prolongé si l’accouchement n’intervient qu’après la date présumée. Si l’accouchement est intervenu avant la date présumée, alors la partie non prise du congé prénatal s’ajoute au congé postnatal.
Du congé post-natal
Ce congé est d’une durée de 12 semaines.
Par ailleurs, vous pouvez bénéficier avant le congé prénatal d’une dispense de travailler :
- si votre emploi vous expose à des risques dus à des exercices trop physiques ou dus à des agents biologiques / chimiques,
- et si votre employeur est dans l’impossibilité d’aménager provisoirement vos conditions ou votre temps de travail et de vous affecter à un autre poste de travail plus adéquat.
Cette dispense de travailler peut également jouer dans les mêmes conditions après le congé postnatal si vous allaitez votre enfant.
Par ailleurs votre période de congé maternité est assimilée à une période de travail effective et donne donc droit à des jours de congé et continue à faire courir votre ancienneté.
Le congé annuel que vous n’avez pas pu prendre avant votre congé maternité peut en outre être reporté l’année suivante.
En cas d’accouchement prématuré attesté par un certificat médical, la partie du congé prénatal non prise est reportée sur votre congé postnatal sans que la durée totale du congé de maternité ne puisse excéder 20 semaines.
Lorsque l’accouchement a lieu après la date présumée, l’interdiction d’occuper la femme enceinte perdure sans que le congé postnatal ne puisse être diminué.