Le Luxembourg a fait de la prise en charge des enfants une priorité. En janvier 2018, 49 000 enfants fréquentent une structure d’accueil, qu’il s’agisse d’une crèche, une maison relais ou un foyer, ou par le biais d’un assistant parental. Pour les parents, le dispositif « Chèque Service Accueil », mis en place en mars 2009, apporte une aide financière pour la garde d’enfants. Les structures d’accueil ont une mission d’intégration des enfants. Avec la loi sur la jeunesse du 24 avril 2016, elles veillent à la qualité pédagogique, les normes de qualité et le plurilinguisme. 

La politique du gouvernement, ainsi que l’augmentation de la population au Luxembourg, font que le nombre de structures d’accueil a fortement augmenté ces dernières années. Le besoin en main-d’œuvre dans le secteur de la petite enfance, qu’il s’agisse d’éducateurs ou d’auxiliaires de vie, est donc élevé. 

Langues et salaires

Langues demandées

  • Dans les crèches municipales , c’est généralement le luxembourgeois qui est parlé prioritairement.  Un niveau C1 est demandé (il est parfois demandé comme langue maternelle). La connaissance des trois langues administratives (français, luxembourgeois, allemand) peut être requise.
  • Dans les crèches privées, le français est pratiqué en priorité, souvent en parallèle avec d’autres langues : l’allemand, l’anglais, ou/et le luxembourgeois.

Salaires

Dans les structures privées, les salaires des auxiliaires de vie s’échelonnent, selon l’ancienneté, de 2 500 à 3 600 € brut.
Les salaires des éducateurs de jeunes enfants s’échelonnent entre 2 500 € (débutant) et 4 000 € brut.