La France et la Belgique ont conclu une convention fiscale bilatérale le 10 Mars 1964, complétée successivement par les avenants des 15 février 1971, du 8 février 1999, du 12 décembre 2008 et du 7 juillet 2009. Une telle convention a pour but de protéger les résidents d’un des Etats contractants contre la double imposition des revenus qu’ils tirent de l’autre Etat.

Depuis le 1er janvier 2012, les nouveaux travailleurs frontaliers ne bénéficient plus du statut fiscal de frontalier et paient leurs impôts en Belgique. Seules les personnes bénéficiant du statut avant le 1er janvier 2012 peuvent conserver ce statut et continuer à payer leurs impôts en France jusqu’en 2033.

Une nouvelle convention fiscale franco-belge entrera en vigueur prochainement, sans qu'une date officielle ne soit annoncée. Cette convention conserve les acquis du régime fiscal de frontaliers. Retrouvez ici le communiqué de presse français : 1631 - Signature d’une nouvelle convention fiscale entre la France et la Belgique - Presse - Ministère des Finances (economie.gouv.fr)

Prélèvement à la source et impacts

Mise à jour : 21/07/2021

Les frontaliers qui bénéficient du statut fiscal de travailleur frontalier en Belgique  – permettant une imposition en France – ne voient pas leur situation fortement évoluer du fait de l’entrée en vigueur du prélèvement à la source en France au 1er janvier 2019.

Selon les informations obtenues du Centre des Impôts, sur votre déclaration fiscale 2018 figure le taux de prélèvement qui sera appliqué dès janvier 2019.

Un employeur belge ne pourra pas être contraint de prélever, pour le compte et à décharge du travailleur frontalier, l’impôt français.

Il ne sera donc pas possible d’opérer directement un prélèvement sur la fiche de paie du salarié belge.

En revanche, un système d’acompte a été mis en place à compter de janvier 2019. Le prélèvement est effectué par l’administration fiscale sur votre compte bancaire le 15 de chaque mois.

Il s’agit d’un système d’avance d’impôt qui se base sur la déclaration d’impôt de l’année précédente.

Le montant sera prélevé chaque mois sur le compte bancaire déclaré par le frontalier sur sa déclaration de revenus. Le montant de cet acompte sera revu lors de la prochaine déclaration de revenus qui tiendra compte des éventuels changements de salaires.